Jade est au désespoir : prise avec la varicelle, elle doit passer la semaine confinée chez elle et ne pourra parler à ses meilleures amies que par textos. Mais elle n’est pas encore au bout de ses peines… D’abord Madame Pascale surprend Lou à texter, lui confisque son appareil et s’invite dans la conversation, puis Rébé se fait voler son téléphone par quelqu’un qui semble déterminer à se venger des quatre amies. Mais qui? Et pourquoi?
Avec ce roman principalement constitué d’échanges de textos, reproduits dans des bulles, Carine Paquin parle d’amitié et de l’importance de la communication dans la vie d’aujourd’hui. Pour les lecteurs de neuf ans et plus.
J’étais surprise au départ parce que (je ne sais pas trop pourquoi) je pensais lire texte destiné à des lecteurs plus vieux et que le ton est très près des enfants de fin de primaire (notamment dans leurs échanges et la dynamique de classe). Mais une fois que j’ai ajusté mes attentes, j’ai pu apprécier cette histoire sympathique qui parle d’amitié et des possibilités de communication multiples (et parfois problématiques) qu’entraine la présence des cellulaires. Si l’histoire se passe majoritairement via l’échange de textos, la narratrice est aussi impliquée, faisant à chaque début de conversation une mise en situation pour indiquer ce qui se passe et où sont les personnages, mais aussi pour donner des compléments d’informations à propos d’eux ou encore pour titiller la curiosité de son lecteur en lui donnant des indices sur la suite. J’ai toutefois trouvé que le ton se cherchait un peu plus dans ces petits encarts et j’ai préféré les échanges de textos où les personnages sonnent authentiques et où les conversations sont égayées d’émoticônes et de « photos » (chouettes illustrations d’ailleurs). On est dans un récit du quotidien, mais le vol du téléphone vient ajouter une touche de mystère qui donne du croustillant à l’histoire.
À noter que la langue utilisée est quand même assez « québécoise » dans sa version originale et, si le livre est aussi disponible en Europe chez Kennes, je ne sais pas s’il y a eu une adaptation!
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