Si Max, 11 ans, « squatte » les étages d’un immeuble Newyorkais abritant des écuries, c’est qu’elle ne sait pas d’où elle vient. Pour remplacer ces parents qu’elle ne connait pas, elle a toutefois trouvé toute une bande d’adultes qui prennent soin d’elle autant qu’elle prend soin d’eux, et, surtout, l’incroyable Albert Einstein à qui elle voue un véritable culte et avec lequel elle discute même dans sa tête, lui demandant conseil quand elle se retrouve face à des dilemmes. Il faut dire que, comme lui, Max est un petit génie en son genre. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que deux sociétés tentent de lui mettre le grappin dessus. Si elle évite brillamment de se retrouver entre les pattes de la premières (aux visées plus nébuleuses), elle accepte de suivre les agents de la deuxième, qui l’invite à participer à un concours en Isräel. Le but ? Trouver, parmi une bande d’enfants particulièrement intelligents (et venant de partout dans le monde, ce qui permet au roman de se démarquer par sa diversité culturelle), celui qui pourra sauver le monde (rien de moins). Angoissée au départ parce que n’aimant pas se mesurer aux autres (et peu habituée à fréquenter des enfants de son âge), Max finira par comprendre que c’est l’entraide qui fait la force… et résistera au passage à de nombreuses tentatives d’enlèvements en plus de résoudre les problèmes d’alimentation en électricité de la région de Lubumbashi, en Afrique.
Ce roman rempli d’aventures et de rebondissements et faisant la juste part à l’humour est signé James Patterson et Chris Grabenstein et vise les lecteurs amateurs d’histoires extraordinaires à partir de 10 ans.
Il faut accepter dès le départ que l’histoire est « extraordinaire » et difficile à croire. Mais si on passe par-dessus le côté invraisemblable de la situation et qu’on plonge sans trop se poser de questions dans cette histoire, alors on a beaucoup de plaisir. Le duo des auteurs a mis en scène une jeune fille particulièrement intelligente pour son âge, curieuse, rapide à réagir dans les situations de stress et rusée, mais aussi ouverte aux autres et profondément gentille. La première partie nous montre justement tous les bons côtés de son caractère et permet de placer le contexte ainsi que la fascination de Max pour Einstein.
Alors, quand on lui demande de sauver le monde, on est déjà attaché et on passe par-dessus certaines grosses ficelles et plusieurs clichés (notamment pour les « méchants »). Et heureusement, parce que les nuances reviennent ensuite, notamment quand la bande d’enfants se met à collaborer et à utiliser leurs connaissances dans différents domaines pour sauver le monde, rien de moins !
En bref ? C’est un livre qui offre à la fois des leçons de science et d’humanité tout en offrant une intrigue riche en rebondissements. Surprenant !
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