Billy Stuart et sa bande se sont mis les pieds dans les plats. Lors d’une activité des scouts, ils ont parié avec les Zaventuriers : ceux qui perdront le jeu de l’orientation devront accepter le défi de l’autre équipe. Et comme les Zaventuriers se sont arrangés pour que les Zintrépides partent avec les mauvaises instructions, ils se retrouvent à leur merci. Leur défi ? Passer une soirée dans la maison Scott, demeure abandonnée sur laquelle toutes les rumeurs courent…. pour une bonne raison. En effet, en y passant quelques heures, les Zintrépides découvrent qu’une petite fille hante la maison. Mais plutôt que de céder à la peur et prendre la poudre d’escampette (et d’ainsi donner raison aux Zaventuriers), ils décident d’aider Fannie-Phillips. Mais comment ?
Alain M. Bergeron donne une nouvelle vie à son héros dans un nouveau format, soit un roman écrit en gros caractères, tout en gardant le même esprit que dans la série de bandes dessinées. La marche est toutefois haute, puisqu’aucune illustration ne vient égayer le propos. Pour les lecteurs de 8 ans et plus.
Je ne suis pas une spécialiste de Billy Stuart, mais je connais la série et j’ai retrouvé la même énergie à la lecture de ce roman (qui peut d’ailleurs être lu tout à fait indépendamment même si les personnages sont présentés au départ très rapidement pour ceux qui ne les connaissent pas). Le prologue donne le ton : un agent immobilier cherche à vendre une maison un peu décrépite, mais les acheteurs partent en courant, terriblement effrayés. Puis on retrouve les Zintrépides et on découvre le pari… ce qui nous ramène à la maison en question et qui met la table pour un récit qui flirte avec la peur.
Alain M. Bergeron aime bien glisser de multiples informations au fil du récit et des petites notes viennent appuyer les références (l’auteur fait entre autres référence aux auteurs Oliver Dickens, Mark Twain et J.K. Rowling) ou ajouter des explications sur la signification d’un mot (par contre, qu’il fasse référence à Et si c’était vrai, le livre de Marc Lévy avec le fantôme, me semble bizarre et ne s’adresse peut-être pas au bon public).
Finalement, le concept passe bien et peut accompagner les lecteurs fans de Billy Stuart vers la lecture de romans, mais les illustrations de Sampar manquent. Ici, outre la couverture, il n’y a que l’araignée qui contient les numéros de chacun des chapitres. Et c’est dommage parce que le pas entre la bande dessinée et le roman est donc plus grand. N’empêche, l’histoire est chouette!
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